ELECTIONS CREDIBLES ET APAISEES AU BURKINA FASO : UN SOUTIEN DE 45 600 000 FCFA DE L’AMBASSADE DU JAPON

2015/7/31
ELECTIONS CREDIBLES ET APAISEES AU BURKINA FASO: UN SOUTIEN DE 45 600 000 FCFA DE L’AMBASSADE  DU JAPON - Cérémonie de signature du Contrat de Don pour le projet de la « contribution pour des élections crédibles et apaisées en 2015 et 2016 au Burkina Faso » dans le cadre dons aux micro-projets locaux contribuant à la Sécurité humaine


 
S.E.M. Futaishi MASATO, au premier plan, prononçant son discours très écouté par le président de GERDES-Burkina, Léopold SOME représentant le Front de Renforcement de la  citoyenneté
Plus de 45 600 000 FCFA pour soutenir la démocratie et le Développement au Burkina Faso. C’est l’objet d’un contrat de don entre l’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso et le chef de file du Front de renforcement de la citoyenneté (FRC), en l’occurrence le Groupe d’études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GERDDES),  qui  a présenté au financement de l’Ambassade  son  « projet de contribution pour des élections crédibles et apaisées en 2015 et 2016 au Burkina ».
 
La réussite de la sortie de la Transition après des élections crédibles, transparentes, acceptées par tous et apaisées intéresse le Japon qui veut être partie prenante de toute initiative y contribuant. A travers son Ambassade  au Burkina Faso, Tokyo a ainsi déboursé 45 694 000 FCFA pour aider à l’organisation réussie des élections historiques, présidentielle et législatives du 11 octobre et municipales de janvier 2016. Ce 29 juin 2015, c’est avec Léopold SOME, le président du Groupe d’études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GERDDES), en tant que chef de file du Front de renforcement de la citoyenneté (FRC), que l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire S.E.M. Masato FUTAISHI a signé, dans les locaux mêmes de l’Ambassade , le contrat de don entrant dans le cadre des « dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine ». En ont été des témoins privilégiés, Victor KAFANDO, membre du Conseil constitutionnel, Adam Rémi ZOUGMORE, commissaire de la CENI, Luther YAMEOGO, Directeur Pays de l’ONG Diakonia et des personnages publics connus comme Siaka COULIBALY, analyste politique et ci-devant Président du Conseil d’administration du Centre de suivi et d’analyse citoyens des politiques publiques (CDCAP).
Cette importante enveloppe financière non remboursable est en effet la deuxième « contribution pour des élections crédibles et apaisées en 2015 et 2016 au Burkina Faso » après la mise à la disposition de la CENI de cinq cent millions de francs CF (500 000 000 FCFA) pour le « renforcement de ses capacités logistiques ».
En signant ce contrat de don, S.E.M. Masato FUTAISHI a traduit la volonté du peuple japonais de se tenir aux côtés, en tant qu’ami, du « peuple burkinabé prêt à assumer pleinement son destin et à écrire une nouvelle page de son histoire » après l’insurrection populaire d’octobre 2014. En exprimant leur « soif pour la démocratie et la bonne gouvernance qui sont des valeurs auxquelles le Japon est attaché », a laissé entendre Son Excellence, les populations des villes et des campagnes du Burkina Faso ne pouvaient que mériter la sympathie toujours croissante, les encouragements et le soutien du Japon. Aussi l’Etat nippon a-t-il voulu, à travers sa contribution financière à la réussite de l’organisation des élections au Burkina Faso,  aider à réduire les risques de conflits électoraux, accroitre le taux de participation aux différents scrutins, garantir la tenue d’élection transparente et crédible et améliorer la gouvernance locale. En contribuant ainsi à l’organisation d’élections réussies, le Japon souligne la nécessité incontournable de réussir les consultations électorales pour renforcer la démocratie, la légitimité des dirigeants qui seront désignés à l’issue de celles-ci et d’accentuer l’obligation de recevabilité des dirigeants vis-à-vis de populations pleinement impliquées et intéressées à leur désignation. La participation citoyenne qui en sortira améliorée et la stabilité qui y sera adossée constitueront les bases et les gages d’un développement socio-économique durable et inclusif.

Ce s
Photo de famille dans les locaux de l’Ambassade après la signature du contrat de don, S.E.M. FUTAISHI, discours en main,  et M. Léopold SOME à sa droite, entourés du personnel de l’Ambassade et des représentants des structures membres du FRC
outien inestimable du citoyen japonais à l’émergence d’un Burkina Faso paisible, démocratique et   lancé sur la voie du développement durable a pour contrepartie que l’aide japonaise soit utilisée « de manière appropriée et conformément au contrat que nous venons de signer », a précisé S.E.M. FUTAISHI. Une responsabilité que comprend et assume le Président de GERDDES-Burkina au nom du Front de renforcement de la citoyenneté (FRC), qui s’y est engagé au nom de toutes les structures composant ledit Front, dont il a salué « le sens de solidarité et de fraternité qui prévaut » en leur sein.  Il a justifié la désignation de Ouagadougou comme site d’exécution du projet financé par le Japon en ce qu’elle « est la plus peuplée du Burkina et est généralement l’épicentre des crises d’ordre politique ». Il a solennellement promis à la représentation diplomatique nippone au Burkina Faso que les fonds reçus serviront d’une part « à créer les conditions nécessaires pour des élections justes et équitables et pour l’apaisement du climat social par l’acceptation des résultats »  et dans la post-électorale à lutter au quotidien « pour obtenir l’abolition des lois répressives, assurer une représentation équitable des divers groupes, intérêts et idées, mettre les [gouvernants] devant leurs responsabilités, et faire son possible pour que les dirigeants continuent de respecter les règles de la démocratie », entre autres. Au nom de tous les représentants de la vingtaine de structures membres du FRC, il a finalement remercié l’Ambassade  du Japon pour son soutien financier.